Action socialiste de liberation nationale (former Communist Party of Quebec) attended the demonstration celebrating International Workers’ Day.
ASLN announced the statement for International Workers’ Day.
French
Ci-joint un appel émis par notre organisation pour le 1er Mai, fête internationale des travailleurs et travailleuses. Untract reprenant le contenu de cet appel fut également produit en prévision des manifestations qui se tiendront ce jour là, notamment dans la ville de Québec.
La lutte des travailleurs du Front Commun n’a été qu’une demi-victoire. En effet, on avait comme objectif d’obtenir 20 % pour trois ans et on s’est ramassé avec 17 % sur cinq ans. Avec la population qui désavoue la CAQ dans les sondages, une grande partie des syndiqués n’était pas d’accord pour endosser le résultat des négociations. Ils l’ont fait savoir en votant contre les offres à presque 50 % en dépit des recommandations en leur faveur des dirigeants syndicaux.
Une partie du public et des travailleurs reste très critique de la CAQ, au point où des militants parlent d’un parti qui nous « dépossède » en allouant au secteur privé des ressources publiques, comme Hydro-Québec que l’on tente de privatiser, sans parler de subventions à des compagnies étrangères privées comme Northvolt.
Il faut se demander, avec Richard Desjardins*, ce qu’on peut attendre de la CAQ comme résultat d’un pouvoir au service de nos exploiteurs. Comment s’en débarrasser ? Comment les exclure du pouvoir, sinon par des mouvements de masse de plus en plus revendicateurs et surtout à l’offensive ?
Cela ramène à l’ordre du jour le type de syndicalisme que l’on a besoin pour mener nos luttes efficacement. Il s’agit du syndicalisme de combat, qui se donne des objectifs et tente de les atteindre plutôt que de concéder dès le départ des avantages aux employeurs. Il s’agit d’une lutte, d’un effort concerté du plus grand nombre de travailleurs, dans un affrontement avec l’État dans le cas du secteur public et, avec le privé, pour les autres salariés, tous ensemble.
Les dirigeants syndicaux ont abandonné cette lutte à mi-chemin sans remplir le mandat de grève que leur avaient donné les membres à la base. Ils se sont réfugiés dans des pourparlers avec l’employeur, pour finir par avouer qu’il n’y avait plus rien à aller chercher aux tables de négociations.
En ce Premier Mai, il est temps de reprendre le débat sur le syndicalisme de combat, après ses heures de gloire au Québec dans les années 70-80. Ce type de militantisme a produit des résultats comme jamais dans le passé et il s’est avéré répondre aux exigences de la lutte de classe dans un Québec dirigé par les Libéraux.
La CAQ a repris le flambeau là où les libéraux l’avaient laissé : restrictions budgétaires, privatisation, déficit mis sur le dos des travailleurs, austérité, …
La population appuyait fortement les travailleurs. Elle n’est pas dupe et dénonce maintenant dans les sondages une CAQ en perte de vitesse à laquelle il est grand temps de demander sa démission.
Joignez-vous à l’organisation qui mènera le combat à terme ! Rejoignez l’Action socialiste de libération nationale !
Le titre de notre tract, reprenant cette appel, s’intitule comme suit : ” Les travailleurs, leurs syndicats, et les groupes populaires unis contre la CAQ “. Voir ci-contre :
English
The Common Front workers’ struggle was only half a victory. Our goal was 20% for three years, but we ended up with 17% over five. With the population disavowing the CAQ in the polls, a large proportion of union members did not agree with endorsing the outcome of the negotiations. They made this known by voting against the offers at almost 50%, despite recommendations in their favor from union leaders.
A section of the public and workers remain highly critical of the CAQ, to the point where activists speak of a party that is “dispossessing” us by allocating public resources to the private sector, such as Hydro-Québec, which they are attempting to privatize, not to mention subsidizing private foreign companies like Northvolt.
With Richard Desjardins*, we have to ask ourselves what we can expect from the CAQ as a result of a power that serves our exploiters. How do we get rid of them? How can we exclude them from power, if not through mass movements that are increasingly demanding and above all offensive?
This brings us back to the type of unionism we need to wage our struggles effectively. It’s about a fighting trade unionism that sets itself goals and tries to achieve them, rather than conceding advantages to employers from the outset. It’s a struggle, a concerted effort by as many workers as possible, in a confrontation with the state in the case of the public sector and, with the private sector, for other wage earners, all together.
The union leaders abandoned this struggle halfway through, without fulfilling the strike mandate given to them by their rank-and-file members. They took refuge in talks with the employer, only to admit that there was nothing left to take to the bargaining table.
On this May Day, it’s time to resume the debate on combat unionism, after its heyday in Quebec in the 70s and 80s. This type of militancy produced results like never before, and proved to meet the demands of class struggle in Liberal-led Quebec.
The CAQ took up where the Liberals left off: budget cuts, privatization, deficits put on the backs of workers, austerity, …
The public strongly supported workers. They are not fooled, and are now denouncing in the polls a CAQ that is losing ground and whose resignation is long overdue.
Join the organization that will take the fight to the finish line! Join Action socialiste de libération nationale!