L’ASLN dénonce les perquisitions sauvages effectuées aux petites heures du matin par les forces policières contre les locaux du Parti de la Démocratie Populaire (PDP), ainsi qu’aux domicile de plusieurs de ses membres, à Séoul en Corée du Sud

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L’ASLN dénonce les perquisitions sauvages effectuées aux petites heures du matin par les forces policières contre les locaux du Parti de la Démocratie Populaire (PDP), ainsi qu’aux domicile de plusieurs de ses membres, à Séoul en Corée du Sud

L’ASLN se déclare à 100% solidaire de nos camarades du Parti de la Démocratie Populaire (PDP), en Corée du Sud, qui pas plus tard que vendredi le 30 août, vers 7h00 du matin, heure locale, subissaient une perquisition particulièrement sauvage de la part des forces policières, dans leurs locaux, à Séoul, en Corée du Sud. Plusieurs membres de ce parti étaient également perquisitionnés à leurs domiciles.

Leur crime ? Vouloir continuer à promouvoir la réunification des 2 Corées, vue comme une avenue incontournable, en même temps qu’un combat pour compléter la libération nationale de toute la péninsule coréenne. Tout comme l’ASLN, le PDP fait partie du regroupement de la Plateforme anti-impérialiste mondiale (PAM). Plus de détails ci-joint.

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Vendredi 30 août, vers 7 heures du matin, la Division des enquêtes de sécurité nationale de l’Agence de police métropolitaine de Séoul a effectué une descente dans les bureaux du Parti de la démocratie populaire (PDP), à Séoul, de même qu’aux domiciles de plusieurs membres de ce parti, incluant son président fondateur. Le tribunal du district central de Séoul avait au préalable émis un mandat de perquisition et de saisie contre le président fondateur du PDP, ainsi que contre d’autres personnes, soupçonnées d’avoir violé la loi sur la sécurité nationale et agir de concert avec un groupe qui profiterait à ” l’ennemi ” (entendre par là le gouvernement de la Corée du Nord).

Les forces de police aurait en même temps détenu, de manière toute à fait illégale, différents autres membres membres du parti, non nommés dans le mandat de perquisistion, et aurait aussi vandalisé différents biens, tout en procédant aussi à des perquisitions également illégales et particulièrement violentes, ailleurs.

La direction du PDP a rapidement émis un communiqué dans lequel elle assimile pareil geste comme une étape de plus vers une possible instauration de la loi martiale en Corée du Sud et la levée des derniers restes de libertés dite ” démocratiques “.

Que l’État sud-coréen en vienne ainsi à s’attaquer à un parti officiellement organisé et reconnu, selon une procédure régulière, est tout à fait inadmissible, affirment les dirigeants du PDP. Juste avant, et pas plus tard que le 19 août, date du début d’exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et les États-Unis, qui se tiennent depuis déjà un certain temps régulièrement (les derniers ayant eu lieu en mars dernier et le Canada, en passant, y avait alors également participé), surnommés les exercices appelés les exercices pour le ” Bouclier d’Ulchi “, le président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, en place depuis 2022, avait alors déclaré et nous citons :

« Les forces anti-étatiques qui menacent notre système démocratique libéral, opèrent en secret dans toute notre société … les forces opposées aux puissances étrangères et soutenant l’indépendance (de la Corée) sont ce qu’on appelle des forces anti-étatiques »

Le PDP se dit confiant du fait, qu’ultimement, ce sont les forces populaires coréennes qui vaincront les forces fascistes, présentement au pouvoir, en Corée du Sud, et qui, en alliance avec les forces d’occupation américaines, semblent avoir le haut du pavé dans cette partie du sud de la péninsule coréenne. Le PDP n’a donc pas l’intention de plier devant la répression. Nous, de l’ASLN, sommes bien sûr à 100% derrière le PDP dans sa propre lutte de libération nationale.

Sur la photo du haut : des militants du PDP manifestant dans les rues de Séoul, après les perquisitions menées par la police sud-coréenne. Cette photo est issue du site du regroupement de la Plateforme anti-impérialiste mondiale (PAM), à laquelle le PDP est affiliée, ainsi que l’ASLN.

The ASLN denounces the savage raids carried out in the early hours of the morning by police forces against the offices of the People’s Democracy Party (PDP), as well as the homes of several of its members, in Seoul, South Korea.

The ASLN declares its 100% solidarity with our comrades of the People’s Democracy Party (PDP) in South Korea, who, as recently as Friday 30 August, at around 7.00 am local time, were subjected to a particularly savage search by police forces at their offices in Seoul, South Korea. Several members of the party were also searched at their homes.

Their crime? They wanted to continue to promote the reunification of the 2 Koreas, seen as an unavoidable path, as well as a fight to complete the national liberation of the entire Korean peninsula. Like the ASLN, the PDP is part of the World Anti-Imperialist Platform (WAP). More details attached.

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At around 7am on Friday 30 August, the National Security Investigation Division of the Seoul Metropolitan Police Agency raided the offices of the People’s Democracy Party (PDP) in Seoul, as well as the homes of several members of the party, including its founding chairman. The Seoul Central District Court had previously issued a search and seizure warrant against the founding chairman of the PDP, as well as other individuals, on suspicion of violating the National Security Act and acting in concert with a group that would benefit the ‘ enemy ’ (by which is meant the government of North Korea).

At the same time, the police allegedly illegally detained various other party members, not named in the search warrant, and also vandalised various items of property, while also carrying out illegal and particularly violent searches elsewhere.

The PDP leadership was quick to issue a statement in which it described such a move as yet another step towards the possible introduction of martial law in South Korea and the removal of the last remnants of so-called ‘ democratic ’ freedoms.

That the South Korean state should attack an officially organised and recognised party in this way, in accordance with due process, is completely unacceptable’, the PDP leaders said. Just before, and as recently as 19 August, the date of the start of joint military exercises between South Korea and the United States, which have been taking place regularly for some time now (the last of which took place last March, when Canada, by the way, also took part), dubbed the ‘ Ulchi Shield ’ exercises, South Korean President Yoon Suk-yeol, in office since 2022, said at the time, and we quote:

‘Anti-state forces that threaten our liberal democratic system operate secretly throughout our society … forces opposed to foreign powers and supporting (Korean) independence are what we call anti-state forces’.

The PDP is confident that, ultimately, it is the Korean people’s forces that will defeat the fascist forces currently in power in South Korea, who, in alliance with the US occupation forces, seem to have the upper hand in this southern part of the Korean peninsula. The PDP has no intention of bowing to repression. We in the ASLN are, of course, 100% behind the PDP in its own national liberation struggle.

In the photo above: PDP activists demonstrating in the streets of Seoul after the searches carried out by the South Korean police. This photo comes from the website of the World Anti-Imperialist Platform (WAP), to which the PDP is affiliated, as well as the ASLN.

The World Anti-imperialist Platform